Je hais la météo.
Oui parce que ce week-end nous partons (ou plutôt nous allons peut-être partir)dans les Cévennes en amoureux, dans une cabane perchée dans les arbres. On est comme ça nous, roots toujours !
(j’omets volontairement de vous dire qu’il y a un sauna et un jacuzzi dans ladite cabane 🙂 Pff
Concentrons-nous sur ma préoccupation du moment : le temps.
Parce que depuis lundi je regarde mon téléphone 10 fois par jour pour voir s’il n’y a pas une petite lueur d’espoir, je ne sais pas moi, des fois que l’anticyclone revienne de ses vacances. Mais non, c’est sans appel : nous serons bien attendus par de la pluie et des orages.
Et si c’était comme en Toscane ? Comme aujourd’hui, 8 jours avant de nous envoler pour l’Italie pour un long week-end de 4 jours (en juin), je m’étais abonnée à toutes les chaînes de météo possibles (on ne sait jamais, hein). Les prévisions étaient noires : orages et pluie, pendant 4 jours.
J’étais VERTE.
Je l’attendais depuis 3 mois ce week-end, je voulais enfin découvrir de mes propres yeux la Toscane que j’avais tant aimée dans les pages de Stendhal.
Ne t’inquiète pas me disait mon amoureux, ce sera merveilleux, même sous des trombes d’eau.Ouais…c’est ça.
Nous nous envolons donc, le jeudi matin, vers Pise (les vols vers Florence étaient hors de prix).
Première surprise quand nous atterrissons sur le sol italien : ciel bleu et grand soleil, 26 degrés. Youhou !
Nous prenons vite possession de notre Fiat 500 et mettons Romina Power et Albano à fond …oui c’est ça Felicita, nananananananana Felicita…( j’avoue, c’est mon idée).
Premier stop à Lucca, superbe et charmante ville fortifiée avec un grand nombre de monuments historiques, principalement des églises, mais aussi des villas et des palais qui nous donnent envie de revêtir une robe de princesse et revenir à l’époque de la Renaissance.
Je ne ferai pas ici de description exhaustive de ce que nous avons vu (pour ça il y a des guides), je préfère vous donner notre ressenti.
Cette ville a un charme fou, peu touristique et il est très agréable de s’y promener dans ses rues pavées.
Après quelques heures, nous avons pris la direction de Firenze la Magnifique. Et elle s’est fait désirée cette Florence ! Nous avons mis autant de temps à rentrer dans la ville que la durée du trajet elle même depuis Lucca (1 h30 environ).
Mais cela valait le coup : à peine rentrés dans le centre historique ( où nous avions réservé notre hôtel), nous étions déjà tombés amoureux (pas nous deux, amoureux de la ville!).
La nuit tombait et nous n’avions qu’une hâte, qu’il fasse de nouveau jour pour admirer les promesses entrevues au clair de lune.
07:00 du matin, le lendemain, nous étions prêts à fouiller la capitale toscane de long en large. C’est que la ville se réveille tôt! Et nous n’étions pas seuls, nous l’avons vite compris!
Des cars et des cars de touristes, des gens qui sortaient de tous les recoins…Cela aurait pu en être étouffant.
Et pourtant, nous étions émerveillés. Presque sous le choc de tant de trésors concentrés dans une même ville, tant de beauté à ciel ouvert, offerts à la vue de tous, des richesses à chaque coin, ruelle, café, restaurant, immeuble,impasse…OUAOUH
Mon amoureux s’arrête toutes les 30 secondes pour capturer chaque merveille dans sa boîte numérique.
Pour une fois, je ne râle pas. Je contemple.
Vous l’aurez compris, nous avons adoré Florence : églises, basiliques, places, jardins, dômes, palais, tout est à voir.
Notre prochaine étape fut la ville de Sienne, située au coeur de la campagne toscane, que nous avons atteint après avoir traversé la route du Chianti.
Que dire de Sienne? Tout comme sa rivale Florence, elle regorge de trésors architecturaux, mais à plus petite échelle. Un peu moins touristique, on y circule plus librement .
La piazza de l’anfiteatro donne juste envie de s’asseoir en tailleur juste au milieu pour pouvoir admirer le panorama 360 degrés. Les commerçants et restaurateurs étaient plus accueillants qu’à Florence, certainement parce qu’il y a justement moins de touristes, ils prennent plus le temps.
On ne le perd pas nous, le temps ! Nous avons un ferry à prendre ! En route (ou plutôt en mer) pour l’ïle d’Elbe. Un peu de culture française? Ça vous revient hein? C’est bien sur cette île paradisiaque (nous ne le savions pas encore) que Napoléon 1er a été exilé (le pauvre).
Nous avons été jusqu’à Piombino, dans la province de Livourne pour embarquer à destination de Portoferraio.
Nous l’avions un peu mauvaise car la traversée ( avec la voiture) nous a coûté 2 bras ( au moins) . Cela allait devenir un détail une fois arrivés sur place.
Comment ce paradis est-il si peu connu? Eaux turquoises, végétation luxuriante, luminosité incroyable (si vous aimez la photo, vous serez servis), des petites ruelles pavées, QUEL CHARME FOU. FELICITA, nananananananana FELICITA.
Je veux m’exiler ici. Nous avons pu nous baigner ( météo FANTASTIQUE : 29 degrés, ciel bleu azur, lumière absolument fabuleuse) dans une superbe crique où nous étions seuls au monde. Voui voui !

Mais il fallait déjà repartir!
Nous prenons à nouveau possession de notre Cinquencento et longeons la côte pendant 2 heures ( que d’endroits charmants que nous traversions et où nous voulions nous arrêter) en route vers Pise d’où nous décollions.
Nous y sommes passés en coup de vent, avons pris la photo à côté de la Tour, et avons mangé notre glace, à l’italienne, of course. No more.
Franchement quand vous avez été à Florence, toutes les villes qui passent après paraissent insignifiantes.
Il faut du temps pour oublier.
Une chose est sûre, non, deux choses : nous reviendrons en Toscane mais pas seulement 4 jours.
En attendant, je vous confirme que ce n’est pas ce week-end que nous ne dormirons dans notre cabane dans les Cévennes. Je viens de l’apprendre. ALERTE METEO.
Pas grave,je viens de voyager un peu avec vous.
P-S: Je hais la météo
Cadeau
Merci Cristina, tu .m’as fait voyager ce matin.
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