Le choix de mes lectures est très aléatoire.
Cela dépend de mon humeur, de mes envies, de mes rêves.
J’adore lire depuis toute petite.
J’ai eu la chance d’avoir d’excellents professeurs de français, puis plus tard de lettres,qui m’ont fait tomber amoureuse de Stendhal, Zola, Céline,Maupassant, Dostoievski, Albert Cohen et tant d’autres ( je dis cela car je vois que mon fils qui est en 4ème n’a vraiment pas eu la même chance que moi et cela me désole).
Dernièrement je lis pourtant des livres que mon copain Manu (je me rappelle encore de cette discussion au Sir Winston,hein Manu) qualifierait de moins « nobles ».
Et je prends mon pied !
J’ai eu récemment une phase ulta girly paillettes , où j’ai dévoré comme une adolescente et avec un gourmand plaisir tous les livres de Lauren Weisberg (Le Diable s’habille en Prada et compagnie). Même pas gênée de vous le dire.
Je confesse sans honte également avoir lu 50 nuances de Grey. Blasphème ! Ce n’est pas de la littérature et la traduction vers le français est si mauvaise. Qu’importe ! J’avais envie moi aussi (car apparemment j’étais très en retard par rapport à mes amies) de découvrir qui était ce Christian et pourquoi pas apprendre 2 ou 3 trucs. Je m’arrêterai là en ce qui concerne ce livre.
Je m’égare. Quelle pipelette celle-là.
Je voulais donc partager avec vous mes dernières lectures.
Demain est un autre jour, de Lori Nelson Spielman.
A travers cette histoire j’ai ri, pleuré, puis, ri à nouveau et j’avoue, j’ai fait une nouvelle récidive de larmes.
Mais je me suis surtout posé de vraies questions sur ma vie, mes réalisations, mes envies.
Je me suis aperçue que finalement aujourd’hui à 37 ans, je n’ai pas accompli mes rêves de jeunesse.
Est-ce que j’ai encore le temps ? On en reparle plus tard ?
Sans vous raconter l’histoire, l’héroïne du livre, Brett Bohlinger va voir tous ses projets de vie bouleversés après le décès de sa maman qui lui laisse comme simple héritage une liste (alors qu’elle pensait hériter de l’empire cosmétique de la famille).
Cette liste avait été écrite par Brett alors qu’elle était âgée de 14 ans : sur ce bout de papier était couché l’inventaire des choses qu’elle avait envie de réaliser plus tard.
La liste de ses envies en somme (sans vouloir plagier Grégoire Delacourt).
Sa maman lui donne alors un an pour réaliser ces/ses objectifs.
Et bien je vous assure qu’on vit intensément avec Brett chacun de ses pas vers l’accomplissement des souhaits de sa mère(qui sont en fait les siens, elle le comprendra au fur et à mesure).
C’est une histoire d’amours (oui d’amours avec un S), de réflexion sur soi et surtout surtout surtout (oui j’ai bien écrit 3 fois ce mot) on le referme avec un grand sourire, chargé à bloc d’ondes positives.
Je vous fais un aveu ? J’ai fait ma petite liste moi aussi.
Bon, pour certains objectifs j’ai très peu de temps ( je suis un peu optimise, en fait, c’est un peu mort mais bon, j’ai envie d’y croire un petit peu quoi :-).)
Pour les autres j’ai encore quelques années devant moi !
Bref…je vous recommande vivement ce livre les filles : frais, léger, rafraîchissant et POSITIF.
Madame Hemingway,de Paula McLain
J’ai été fascinée par le personnage de Hadley, qui deviendra Madame Hemingway, la première épouse de ce géant de la littérature du XXème siècle.
J’ai admiré sa force, son courage, sa volonté, son abnégation.
Je me suis laissée transporter dans le Chicago puis ensuite dans le Paris des années 20.
Jazz, alcool, insouciance, effervescence, arts, amours interdits, on voyage en première classe au sein de cet univers tourbillonnant.
On y fréquente les grands écrivains de l’époque, on assiste aux tourmentes de cet Homme de lettres, on le déteste presque tout en l’admirant.
On dit toujours que derrière un grand homme il y a une grande femme (mince moi qui déteste ces phrases toutes faites…), et bien c’est manifestement le cas ici.
Ernest Hemingway a su trouver en cette femme à l’apparence si fragile, une véritable épaule, une confidente à toute épreuve capable de l’aimer, encourager, pardonner, comprendre et faire le silence quand c’était nécessaire.
On souffre avec elle, on se relève avec elle, on la pousse, on lui en veut d’être trop indulgente et on l’admire d’être aussi forte, elle, jeune vieille fille de 28 ans, à qui personne ne pouvait prédire une existence pareille.
Lui, grand bonhomme si fragile aussi, manquant de confiance en lui et paradoxalement si talentueux et avec un si grand égo.
Est-ce que je l’aurai supporté?
Qu’est-ce qui mène une femme à endurer tant d’humiliations, de souffrances et d’incertitudes ?
Bien évidemment le grand Amour. Jusqu’à un certain point.
J’ai dévoré ce roman et ai éprouvé de vives émotions. C’est ce que j’attends d’un livre.
Mission accomplie.
Deux petits pas sur le sable mouillé, Anne-Dauphine Julliand
Vous allez me dire que j’arrive après la bataille, tout le monde l’a lu, tout le monde a dit que c’était un livre fabuleux et que l’histoire de cette petite famille était incroyable.
Oui, si incroyable, que je me dois de lui rendre un petit hommage, une fois de plus.
J’ai eu ce livre entre les mains de maintes fois lors de mes virées à la Fnac.
Puis je le reposais. Je m’imaginais cela trop triste et je n’avais pas envie de salir chaque page avec mon mascara coulant.
Je savais de plus qu’il s’agissait d’un témoignage, une histoire réelle.
La maladie, la détresse, la mort, qui a envie d’être réellement confronté à cela ?
Surtout quand il s’agit de son enfant.
Après qu’une collègue de bureau ultra-sensible l’ai lu et m’ai conseillé de le faire aussi, je me suis lancée (elle est toujours de bon conseil ma petite collègue et je me suis dit que si elle, elle avait tenu le choc, alors moi aussi j’y arriverai).
Oui, le décor du livre c’est quand même la maladie génétique grave qui est diagnostiquée à Thaïs, alors qu’elle n’a que 2 ans.
Quand un médecin vous annonce que votre bébé a la leucodystrophie métachromatique et qu’il ne lui reste que quelques mois à vivre vous réagissez comment ?
Personnellement, je ne sais pas comment j’aurai accueilli cette terrible nouvelle.
Mais l’exemple de cette maman est juste exceptionnellement incroyable.
Incroyable de force, d’amour, de beauté, de courage. Quelle leçon de vie.
Vous croyez que vous allez pleurer tout le long du livre et que vous allez être dévastée ?
Oui, vous pleurez, on ne va pas se mentir.
On a envie de se battre avec cette famille qui est frappée par ce tragique destin. Mais pourquoi, eux qui avaient tout pour être heureux ?
Cette maman et ce papa ne se sont pas laissé abattre pour autant. Ils mènent un combat sans relâche pour offrir à Thaïs une vie merveilleuse. Comme si ils ne savaient pas qu’elle allait partir.
On a tellement envie que Thaïs et Azylis s’en sortent !
Le livre est écrit d’une façon si positive que l’on s’attend à un miracle à chaque page.
Tout le monde se mobilise, sans exception. Une véritable collecte d’amour.
Et que dire de Gaspard, ce grand frère âgé à peine de 5 ans qui assiste, impuissant à la maladie de ses sœurs.
« Oui, mais Maman, c’est ça ma vie. C’est d’être avec Thaïs. Après elle ne sera plus là, et je ne pourrai plus jamais la voir. Après, je serai peut-être un adulte et il sera trop tard ».
Bouleversant.
Ce livre est tout simplement bouleversant.
Si violent et si tranquille à la fois.
Pas de pathos, pas de désespoir, pas de pitié.
Une leçon de vie.
Et de ce livre, nous devons retenir une très jolie phrase qui le résume très simplement :
« Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu’on ne peut plus ajouter de jours à la vie ».
En ce moment je lis le dernier livre de Helen Fielding, qui est la suite des aventures de Bridget Jones.
Je suis à fond. J’ai vu que beaucoup d’entre vous l’étaient également !
A bientôt pour un débrief !