Lecture coup de coeur « Tu comprendras quand tu seras plus grande », par Virginie GRIMALDI

Sur la quatrième de couverture du livre, une promesse :

« En le refermant, on n’a qu’une envie : se délecter des petits bonheurs qu’offre la vie ».

Ce livre, je l’ai terminé il y a quelques minutes.

L’amoureux a voulu nous prendre en photo, mes yeux de panda et moi, pour immortaliser ce que refermer la dernière page a provoqué en moi.

Je l’ai menacé de mort.

Il a dit « d’accord ».

Oui, je me retrouve encore à ressembler à une vieille prostituée.

(Note à moi même : ne plus me maquiller quand je lis un billet ou un livre de Virginie GRIMALDI parce qu’à chaque fois je pleure, de rire ou d’émotion).

Tout d’abord, je tiens à dissiper tout de suite la question de la promesse : elle est tenue, bien au delà de ce que vous pouvez espérer.

Effectivement, une fois lu le dernier mot de l’épilogue et le redoutable « FIN » qu’on repoussait aussi fort qu’on le pouvait, on ressent une sorte de bouleversement émotionnel.

Personnellement, j’ai été saisie d’une schizophrénie passagère, je suis passée du sourire aux larmes pendant quelques minutes, sans que l’on puisse m’arrêter.

Je pleurais, je riais, j’ai eu l’air con, je me suis posé des questions, je me suis dit « putain qu’est-ce que c’est beau ».

J’ai clamé que j’adorerai avoir le talent de Virginie, ce talent qui fait du bien aux gens, ce talent pour décrire et nous faire ressentir de telles émotions, de fabriquer de si jolis moments, ce talent de savoir appuyer sur les bonnes touches chez nous, afin de déclencher la symphonie de sentiments.

« Il faudra quand même que je vérifie sur Google si ça fait mal quand on explose de bonheur » (chapitre 107).

Quand j’ai commencé à lire « Tu comprendras quand tu seras plus grande », je me suis demandé tout de suite comment est-ce que Virginie avait tricoté cette histoire, qui commence plutôt très mal pour Julia, jeune trentenaire psychologue, originaire de Biarritz et installée à Paris.

C’est d’abord la perte de son papa, puis de sa grand-mère « Maminou » et comme ce n’était pas assez drôle comme ça, la séparation de son petit ami Marc, qui viennent chambouler l’existence de Julia.

Perdue et en grande détresse, elle quitte la capitale sur un coup de tête, pour accepter un poste de psychologue dans une maison de retraite dans sa ville natale, « Les Tamaris », elle qui n’affectionne pas particulièrement les papys et les mamies.

Dans ma tête, je me disais, mais dans quel merdier elle s’est foutue ? Dans une maison de retraite ? Ah bah on va se marrer !

Elle a craqué Virginie cette fois-ci ?

Mais confiante, je reprenais vite la lecture.

On découvre avec Julia chaque pensionnaire de cet établissement avec vue sur l’océan.

On s’attache aux petites manies, au grincheux, au raconteur de blagues potaches, à Miss Mamie, à ces personnes âgées qui ont décidé que la vie n’était pas terminée pour autant bien qu’ils aient tous traversé de nombreuses décennies, les déboires , les joies et les peines qui vont avec.

Vous savez quoi ?

On oublie que l’on a à faire à des personnages qui sont plus proches de la fin que du début tellement ils sont vivants.

Touchants, drôles, débordant d’énergie mais également de secrets inavoués, de nombreux chemins se croisent aux Tamaris, judicieusement tracés par la plume de Virginie.

Des cœurs brisés, des personnalités écorchées, de l’amour, de la tendresse, de la bienveillance, de la résilience, des rires, des renaissances, de l’espoir, du bonheur à l’état pur, tels sont les ingrédients principaux de ce roman, de cette ode à la vie.

Julia va donner énormément à ses pensionnaires mais elle va à sa grande surprise, énormément recevoir en retour.

Aux côtés de ses très vite inséparables collègues, le sexy Greg et l’authentique Marine, l’héroïne du roman va réapprendre le sens du verbe « vivre » et apaiser peu à peu ses peines et ses démons, tutoyer de nouveau l’amour de façon très inattendue.

J’ai enfin compris à la fin du livre le titre qui a pris tous son sens, comme une évidence (grosse quantité de liquide lacrymal versé à cet instant précis, si seulement ça pouvait peser en négatif sur la balance).

Le style de Virginie est celui que je connais depuis longtemps à travers les billets de son blog Femme Sweet Femme, et que j’ai retrouvé dans son premier roman « Le premier jour du reste de ma vie », mon Love Actually à moi.

Si vous ne le connaissez pas encore, je vous invite à y aller faire un tour en vous recommandant deux choses : essuyez-vous les pieds avant d’entrer et prévoyez du temps car vous risquez d’y passer un moment.

Je ne vais pas vous chanter à nouveau mon amour pour ses mots, son humour à toute épreuve, sa capacité à vous toucher, à traiter des sujets graves et délicats.

Ah merde, je viens de le faire.

Je ne vais pas vous dire que c’est le blog qui me procure le plus de plaisir à lire, toujours si drôle, inattendu et touchant, nourri de précieux moments de vie que Virginie nous offre avec tant de justesse.

Ah merde, je viens encore de le faire.

Ce que je n’ai pas encore fait c’est vous dire que vous devez absolument lire ce deuxième roman de Virginie GRIMALDI, que j’ai eu la chance et le privilège de recevoir avant sa sortie en librairie le 4 mai prochain.

Si j’avais adoré le premier, ce deuxième bébé consacre définitivement Virginie en tant qu’auteure, généreuse, sensible, à l’humour qui pétille, tout en restant simple et agréable à lire.

J’en redemande.

J’étais triste de voir que les billets de Virginie se faisaient de plus en rares sur son blog.

Maintenant que j’ai fait connaissance avec l’objet du crime, je lui pardonne.

Virginie a ce talent de faire du bien aux gens, elle aurait tort de s’en priver, elle aurait surtout grand tort de nous en priver.

(Oui, Virginie, tu peux dormir tranquille).

Vous voulez que je vous fasse à mon tour une promesse ?`

Vous allez l’adorer et vous allez en redemander aussi, bande de gourmands !

Bon dimanche à tous, n’oubliez pas de vous délecter de chaque petit bonheur de la vie!

tu-comprendras-quand-tu-seras-plus-grande-763040-250-400


21 réflexions sur “Lecture coup de coeur « Tu comprendras quand tu seras plus grande », par Virginie GRIMALDI

    1. Oui c’est clair, j’ai eu beaucoup de chance. Quand Virginie m’avait contactée, je n’en revenais pas! Mais tu sais quoi ? Je suis presque triste de l’avoir déjà terminé ! Tu vas adorer ! Bisous et bonne soirée !

      Aimé par 1 personne

Envie de dire quelque chose?