06:55, Ben Harper entonne les premières notes de la musique qui me sert de réveil.
Je l’assomme de mes doigts lourds et engourdis.
Encore 5 minutes.
J’étais en train de rêver.
Je rêvais d’Andalousie, je rêvais de Cadix et je faisais la belle.
La luminosité qui ne se dégage pas au travers des stores laisse deviner une autre journée grise.
Dans mon rêve, il y avait du soleil, pas le même que chez nous, un soleil enivrant.
Je me rappelle également ce bleu, ce bleu du ciel qui invite à aimer la vie, plus fort qu’ailleurs.
Je revois cette lumière capable d’illuminer la plus grande ombre, cette lumière qui fait briller différemment les âmes, les rues, les journées mais aussi les nuits.
Je peux à nouveau humer cette douceur de vivre à l’espagnole, respirer le parfum de l’huile d’olive, je suis ivre, faute à la sangria.
Je revois ces enfants courir partout, heureux, sur les plages, sur les places immaculées des villages, dans les patios de leurs maisons aux tons chauds.
Je ne veux pas me réveiller.
Je plongeais mes doigts dans le sable chaud et je me souviens de ne plus vouloir bouger.
J’avais des bouclettes dessinées par l’eau salée de l’océan, dans lequel j’avais plongé sans aucune déconvenue.
Je me rappelle l’amour et les jolis mots, les promesses et les caresses.
Je me promenais sur de belles plages, là où les reflets magiques de l’eau se laissaient admirer sans rien demander en retour.
Je n’avais pas le souvenir d’avoir vu un si joli coucher de soleil, le voir se baigner à son tour dans le bleu de l’océan, et parsemer l’horizon de ses magnifiques couleurs orangées, là-bas, à Conil.
Que c’est bon de rêver.
Encore 5 minutes.
Je prenais le temps, comme s’il n’existait pas vraiment, à la manière des habitants de cette si jolie région.
Je visitais de bucoliques villages blancs, écoutais leur apaisant silence, marchais dans leurs rues sous une chaleur écrasante, et j’aimais ça, oh oui que j’aimais ça.
Je tire la couette un peu plus sur moi.
Je voyais l’Afrique, tout là bas, au large, et m’imprégnais des parfums aux saveurs d’Orient, depuis Medina Sidonia.
Je ne savais pas où commençait le ciel, où s’arrêtait la mer.
Je croisais des familles entières aux terrasses de Jerez de la Frontera, une bière dans la main, un pincho dans la bouche.
J’écoutais la mélodie joyeuse de la vie, du flamenco, des rires et des cris, tout est permis.
Je respectais la foi que je touchais de prêt, j’essayais de me réfugier dans ses bras.
Et je me voyais bien vivre là-bas aussi.
Et si ce n’était pas un rêve ?
Venez, je vous emmène dans mes souvenirs, vous me direz si vous avez envie d’y retourner avec moi ?
C’est dur de revenir d’Andalousie, le monde est si différent là-bas !
C’est joli tout ce blanc.
« Je prenais le temps, comme s’il n’existait pas vraiment’, quelle belle formulation !
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un bien joli rêve, le retour doit être difficile
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Si ce n’est pas un rêve, c’est magnifique !
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Les mots donnaient déjà cruellement envie, les photos le confirment. Merci pour le partage de ce doux rêve les yeux ouverts Cristina. Grosses bises.
Pas trop dur de sortir du rêve?
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Siiiiiiiiiiiii! On se voit vite et je te raconte 😘
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