Ce week-end était un week-end sans hommes.
Sans le petit, sans le moyen, sans le grand.
Je ne vais pas cacher que j’apprécie ces moments où je me retrouve seule avec moi même.
Mes poils aux pattes, mon duvet, mon haleine douteuse et mon pyjama, nous nous retrouvons en toute intimité, sans contrainte de temps ou de savoir-vivre.
Naturellement, quand tu as du temps avec toi même, ton cerveau, aussi petit soit-il, ne peut s’empêcher de retourner ta vie à l’envers, la refaire dans tous les sens, il se permet parfois même de te donner des leçons.
Telle une protagoniste de l’amour est dans le pré, j’ai passé mes dernières nuits et bribes de journées à ruminer les dernières décisions que j’ai pu prendre ainsi que leurs conséquences directes dans ma/notre vie.
La dernière en date est celle du changement de boulot, qui s’avérait certes nécessaire.
Seulement, ai-je fait le bon choix ?
Mon cerveau a plutôt tendance à inscrire un grand NON sur mon front en caractère 72, au marqueur indélébile noir, et le dicter clairement à mon corps qui m’envoie des signaux de détresse.
Le pire que c’est mon cœur a l’air de dire la même chose, ce qui est finalement bien plus grave.
Ma raison me dit de patienter, mon cœur me dit de fuir.
Evidemment, ce n’est pas sans conséquence sur notre quotidien, sur l’humeur ou sur la manière de regarder la vie et de la ressentir.
Sommes-nous des éternels insatisfaits ?
Avons-nous besoin de cocher absolument toutes les cases pour être pleinement épanouis ?
Confucius disait déjà il y a bien longtemps que nous avons tous deux vies et que la deuxième commence quand on comprend qu’on en a qu’une.
On a tous envie de suivre à la lettre cette célèbre et si intemporelle citation du philosophe et envoyer péter nos angoisses et nos doutes parce que le plus important est de vivre pleinement chaque instant sans se laisse polluer par les imperfections de nos existences.
Ah si seulement c’était aussi facile que de manger une plaquette de chocolat comme je peux le faire dernièrement sans une once de culpabilité, si, seulement si.
Dans ces moments là, je me dis qu’il faut que je remette sur la table la liste de mes priorités.
L’équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle est souvent très compliqué à atteindre.
Plus que jamais aujourd’hui, je dois me raccrocher à ce qui à mes yeux est le plus important : c’est complètement bateau, bien sûr, mais c’est d’avoir trouvé celui qui me complète, celui avec qui je peux tout partager et qui me rend heureuse comme jamais je ne l’ai été.
A choisir, sans réfléchir une seconde, je préfère vivre ce que je vis avec l’amoureux plutôt que d’être épanouie dans mon boulot.
Je ne suis pas à plaindre sur de nombreuses autres facettes de cette boule colorée qu’est la vie.
Nous avons par exemple la chance de nous offrir assez souvent (beaucoup de proches nous le font remarquer), des escapades ici et là-bas, qui nous permettent de nous retrouver loin de cette routine qui peut vite grignoter votre couple et prendre un abonnement longue durée chez vous.
De quoi je me plains alors ?
Avoir un job génial ne me servirait de rien, si, le soir, quand je rentrerai à la maison j’étais malheureuse avec un Super Connard.
Je le sais bien, puisque je l’ai déjà vécu.
Le malaise est pourtant inévitable en ce moment car le fait de me lever tous les matins à reculons, nous pourrit sérieusement les journées, soyons honnêtes.
Ceux qui me connaissent savent que je suis une bosseuse, fonceuse, de nature plutôt enjouée que pleurnicheuse.
J’essaie de relativiser, écrire ce billet est d’ailleurs une sorte de méthode Coué, mini-thérapie éclair, je vous remercie par avance de votre écoute, sincères salutations.
Comment prendre assez de recul pour accepter qu’une mauvaise décision professionnelle ne doive pas devenir une véritable plaie qui entame les autres sphères de mon existence ?
J’ai donc pris mon stylo et mon bloc-notes chipé dans un hôtel parisien après une nuit torride (il faisait très chaud hein), et y ai inscrit de mon écriture enfantine, tous les côtés positifs et négatifs de ma vie, de notre vie, qui me passaient par la tête.
Force est de constater que le + l’emporte sur le – (je suis pourtant nulle en maths).
Seulement, certains facteurs ont une valeur exponentielle, n’est-ce pas ?
A moi donc de rééquilibrer les choses et de donner à chaque vecteur, la puissance que je décide vraiment de lui donner…rolala on dirait que j’ai fait un BAC S.
Mon travail des prochains jours est donc d’arrêter de placer la barre trop haut et assumer que je ne peux pas être à 200% sur tous les terrains en ce moment, bien que je ne vous cache pas que cela reste pour moi un objectif.
M’extraire de cette angoisse de l’échec est fondamental pour retrouver l’équilibre.
Je serai alors prête pour rebondir à nouveau et retrouver cette harmonie entre la vie perso et la vie pro, essentielle pour moi, pour le couple, il ne faut pas le nier.
D’ailleurs, j’ai déjà un plan d’attaque, je ne suis pas du genre à me laisser abattre.
En attendant, je R-E-L-A-T-I-V-I-S-E et me nourris de bonheurs instantanés en poudre (et de chocolat, en tablette).
Je vous quitte pour faire mon gâteau invisible aux pommes, vernir mes ongles avec l’incontournable rouge Chanel Pirate et m’épiler la moustache.
Le plaisir de manger et l’art de se faire belle sont aussi une excellente thérapie !
Si j’ai le temps, je regarderai même pour la 259 ème fois, Love Actually, meilleur anti-déprime de la planète, (qui est maintenant sur Netflix les gars !!), enfin, si l’amoureux est d’accord.
Et vous, qu’est-ce qui est le plus important? Etre épanoui en amour ou au travail?
Bonne fin de week-end à tous et bon courage pour la semaine !
C’est vraiment compliquer d’être épanouie et au travail et dans sa vie privée. C’est déjà bien de l’être dans sa vie privée mais le travail est si important. Bref comme tu peux le voir je suis incapable de t’apporter une solution. Si tu la trouves je suis preneuse !
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A priori, tu es très déçue par ton nouvel emploi, c’est dommage, d’autant plus que tu as changé pour être mieux …
D’expérience, je sais très bien que quand ça ne va pas côté pro, même si ça se passe bien du côté perso, c’est très difficile. Se lever avec la boule au ventre le matin, la sentir croitre au fur et à mesure qu’on se rapproche du travail et ne pas partir de la journée, c’est juste horrible ! Étant une grande angoissée, quelqu’un qui prend les choses toujours très à cœur, je suis malheureusement dans l’impossibilité de t’aider 😦 Mais si tu trouves une solution, je suis preneuse 😀
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Ben moi je dis qu’on n’est pas obligés d’avoir à choisir entre être bien dans son couple et être bien dans son boulot. C’est pas parce que tu as trouvé le bonheur en couple que tu n’as pas le droit d’avoir envie d’être un minimum épanouie au boulot… En tout cas aller au boulot avec une boule au ventre est rarement bon signe, surtout si une partie de toi hurle qu’il faut fuir. Parfois écouter ses petites voix peut-être une bonne idée et trop rationaliser ou temporiser une mauvaise, après tout tu as déjà vécu des choses difficiles et cette envie de fuir ne vient peut-être pas de nulle part (je veux dire que sans arriver à l’analyser quelque chose en toi reconnait peut-être sans le nommer quelque chose de toxique…).
Intuitivement je te recommanderai de regarder un peu ailleurs, de te ménager une porte de sortie, juste au cas où ça tournerait vraiment vinaigre… Et si finalement ça évolue positivement dans ce nouveau boulot et que la porte de sortie ne sert pas, et bien tant mieux…
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Dommage pour ton boulot, car tu viens d’en changer et forcément tu avais des attentes (qui n’ont pas l’air d’être comblées) ma belle. Pas facile de trouver son équilibre dans ces cas là.
Je t’avoue que les semaines où j’ai du travail, tout semble rouler. Et quand j’en ai moins, que je me traine, j’ai l’impression que tout fout le camp.
J’ai depuis longtemps pris la décision de faire passer mon travail après – ce qui compte c’est la vie de famille et ma vie sociale (même si sur ce terrain je peine à trouver mes marques!).
Grosse bises ma belle (un weekend en solo ça fait quand même du bien de temps en temps!!)
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J’avoue que si les deux sont important, le plus important pour moi reste l’amour. Donc même si en ce moment je suis un peu déséquilibrée côté travail, ça ne me gêne pas, je me rattraperai à la première occasion mais en attendant je profite de ma vie dans sa globalité – et aussi des gâteaux aux noisettes et du chocolat en tablette ;D
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