L’amitié à l’ère des réseaux sociaux.

AVERTISSEMENT : ce billet est sponsorisé par l’amicale des nostalgiques des années 80 ou des vieux cons, au choix.

Ces années où il n’y avait pas de mails, pas de réseaux sociaux, pas de téléphone portable, celles des « Salut les petits loups ».

J’ai cent ans.

C’est vraiment la réflexion que je me fais en arrivant à ce constat.

Cela fait déjà un moment que je me sens en décalage total avec la société actuelle.

Je râle, je bougonne, je me demande si je suis la seule, puis je continue mon chemin, force est de constater que je me suis parfaitement insérée dans ladite société que je critique tant.

La semaine dernière, en moins de 5 jours, je reçois le même genre de message de la part de 3 amis qui ne se sont absolument pas concertés pour l’occasion.

«  Tiens, on ne te voit plus trop sur les réseaux sociaux…Tout va bien ? »

Voilà.

Le nouvel indicateur de votre état est désormais le nombre de photos postées, de commentaires jetés sur la toile, de déclaration d’humeurs partagées avec tant de gens que l’on ne connaît pas si bien.

Attention, je remercie mes amis d’avoir pris de mes nouvelles…cela faisait moi même des semaines que je voulais le faire…et je ne l’avais pas fait.

Ce que je regrette tant c’est que l’on ne cultive plus l’amitié de la même façon.

Nous n’avons pourtant jamais eu autant de moyens de communiquer, nous vivons presque tous avec un téléphone greffé au corps, le prix des communications est devenu dérisoire.

Hein, vous aussi vous croyez que j’ai cent ans ?

Qui parmi nous prend régulièrement des nouvelles de ses amis par téléphone ? Quand je dis par téléphone, c’est la longue conversation, celle où tu refais le monde, tu entends au premier mot prononcé que cela ne va pas, celle qui te donne envie de les prendre dans tes bras ou de payer ta tournée.

Aujourd’hui, on n’a plus le temps.

On court, on saute de métro en métro, on est crevé, on est las – même si on ne sait pas exactement de quoi -, il faut absolument qu’on poste la photo de notre -OMG -fabuleux burger fait maison sur Instagram-, on croule sous les mails auxquels on n’a pas le temps de répondre, on est overbookés.

25 ans après, je connais toujours le numéro de ma meilleure amie par cœur- bien que nous nous soyons perdues de vue depuis. Nous nous appelions tous les jours, plusieurs fois, évidemment. Toujours quelque chose à partager, quelque chose qu’il nous fallait échanger de vive voix.

Alors, vous me direz, qu’il faut peut-être que je me fasse une raison, je n’ai plus 15 ans et on n’appelle plus ses amis pour leur dire qu’on trouve que le dernier clip des New Kids on The Block est canon.

Aujourd’hui, on annonce qu’on va se marier, qu’on va avoir un bébé, qu’on va se séparer par un simple texto ou un post sur Facebook.

C’est Facebook qui nous rappelle l’anniversaire de notre père, notre mère, nos frères et nos soeurs…ohohohohohho.

Mais punaise, ce sont des évènements marquants dans une vie, non ? Cela mérite peut-être une bise mouillée, des verres qui s’entrechoquent, des accolades, des cris, des larmes, des mouchoirs, des sanglots dans la voix !

Ce n’est pas le partage que je condamne- je suis la première à le faire- mais la non distinction entre amis proches, famille et les gens rencontrés sur le chemin de la vie.

J’ai du mal à comprendre pourquoi est-ce que l’on annonce -par exemple sa joie d’être parents- de la même façon à un ancien collègue que l’on n’a pas revu depuis 15 ans et croisé peut-être 3 fois au photocopieur, qu’aux gens qui comptent vraiment pour nous.

Qu’est-ce qui a changé ?

J’ai cent vingt-cinq ans, vous dites ?

Je lamente que pour avoir des nouvelles, on préfère aller espionner les pages Facebook ou les comptes Instagram.

« Tiens, ils sont partis en vacances aux Etats-Unis. Ça a l’air d’aller pour eux, ils n’ont pas de problème d’argent ».

Qu’est-ce que t’en sais ?

« Elle a maigri sur cette photo. Elle a peut-être des soucis ? ».

Bah oui c’est peut-être le cas, si tu l’appelais pour savoir si elle souhaite en parler ?

« Machine et Machin vont avoir un bébé. Ça fait pas longtemps qu’ils sont ensemble pourtant… ».

Et si on leur proposait de boire un verre et on les félicitait par la même occasion ?

Les rapports deviennent éphémères, trop vaporeux, individualistes, moins authentiques.

Quel paradoxe avec ce déversement d’informations livrées en pâturage sur les Internets de ce monde.

Sommes-nous victimes d’une société trop nombriliste ? Ou en sommes nous à la fois acteurs et victimes ?

Là, vous allez me dire que suis presque bicentenaire, je sais.

Je suis nostalgique des cartes d’anniversaire, des lettres manuscrites, de la sonnerie du téléphone fixe.

Et si je remets tout cela en cause, c’est aussi et surtout que je me questionne quant à ma propre attitude et à ma part de responsabilité dans ce schéma qui ne me rend pas particulièrement heureuse.

Nous n’avons pas tous ce même besoin de contact, de relation de proximité, je le sais et je le respecte.

Mais je trouve que comme pour beaucoup de choses en mutation dans notre société, le fait de ne plus savoir donner, ne plus savoir écouter, de ne plus vouloir faire d’efforts ne laisse à présager rien de bon pour l’avenir des relations humaines.

Qu’en est-il de cet(te) ami (e) totalement réfractaire aux réseaux sociaux et aux Smartphones dont vous n’avez plus de nouvelles ? Vous ne savez pas. Son nom figure pourtant dans votre répertoire, son numéro, aussi.

On laisse plus facilement un message à des célébrités, devenues si facilement accessibles, qu’à ses propres amis. On soutient des gens qui sont des parfaits étrangers, on leur colle des petits cœurs par ci, des happy face par là.

Et le vrai, dans tout ça ?

Je continue personnellement cette réflexion et vous remercie de m’avoir lue jusqu’ici.

Je m’en vais car avant minuit, je dois :

  •  faire ma couleur..à 200 ans, bonjour les cheveux blancs
  • appeler mon amie N. dont je n’ai plus aucune nouvelle depuis des mois – elle a supprimé tous ses comptes sur les réseaux sociaux- voilà un bel indicateur.
  • regarder « L’amour est dans le pré « (je ne suis pas parfaite)
  • écrire une lettre d’amour.

Et pour ceux qui se demandaient, pourquoi, effectivement, je suis un peu moins présente sur la toile – bravo pour ce constat- c’est tout simplement parce que je tente de prendre un peu de recul. Ne plus me sentir obligée de poster, de répondre. Besoin de hisser un rempart après la sortie du livre- un rempart entre le privé et le public, une frontière en filigrane, indispensable.

Je vous souhaite une belle semaine, amis, inconnus, lecteurs d’un jour, lecteurs de toujours.

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44 réflexions sur “L’amitié à l’ère des réseaux sociaux.

  1. Je suis entièrement d’accord avec toi sur le fond… Mais je ne serais pas non plus aussi catégorique, car Facebook me permet personnellement de rester en contact avec des gens que je n’aurais pas forcément le courage (je suis timide) ou le temps d’appeler : des cousins qui vivent loin, des amis perdus de vue mais dont je suis heureuse de suivre le parcours, des professeurs que j’ai profondément aimés et qui prennent de mes nouvelles… Pour les amis proches, je m’oblige à faire de vrais efforts et à leur proposer régulièrement de nous voir (je n’aime pas le téléphone). C’est à double tranchant car les réseaux sociaux permettent vraiment de connecter les gens entre-eux et d’interagir bien plus facilement. Il faut juste être très vigilant à ne pas se noyer dans tout ça et garder les valeurs qui nous sont chères. Et bien faire la distinction entre vie privée, vie publique et vie pro (surtout quand on travaille dans cet univers où le risque de perdre pied est encore plus élevé). Malheureusement, tout le monde n’en est pas capable et c’est en cela que c’est dangereux.

    Je t’embrasse

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    1. Coucou Anne ! Mais moi aussi j’ai été heureuse de retrouver plein de personnes perdues de vue (comme toi 😉 ) et renouer le contact avec elles…Je trouve juste qu’on n’arrive plus à faire la différence entre les apparences et le réel, les vrais amis de ceux qu’on a vu une fois dans sa vie, qu’on ne prend plus le temps de prendre soin de ceux qu’on aime, de leur porter de l’attention…Je trouve que tu gères très bien tout cela 😉 A très vite IRL j’espère ! Je t’embrasse.

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  2. oh la la un article que j’aurais pu écrire….j’adore les réseaux sociaux, je ne peux pas dire le contraire…mais plus le temps passe plus je suis nostalgique. de ces fois où je ne retrouvais pas ma meilleure amie aux Halles quand on avait pas encore de portable….de ces appels sur le fixe « elisa c’est pour toi !!! », de cette présence physique plus fréquente…
    Alors j’essaie, j’essaie d’appeler plus, de voir plus…mais parfois ce n’est pas simple. le monde a changé je crois…

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  3. « Qu’en est-il de cet(te) ami (e) totalement réfractaire aux réseaux sociaux et aux Smartphones dont vous n’avez plus de nouvelles ? Vous ne savez pas. Son nom figure pourtant dans votre répertoire, son numéro, aussi. »
    Je me sens tout d’un coup très reconnaissante pour ces amis qui prennent de mes nouvelles malgré le fait que je n’ai aucun compte social et que la seule façon de me joindre c’est m’envoyer un sms ou mms (l’autre époque lol) ou encore m’appeler.

    Pour en revenir à l’article, je partage en tous points ton ressenti puisque j’ai moi-même ressenti la même chose au point de supprimer tous mes comptes sociaux et je ne regrette rien. Cela permet de réaliser ces gens pour qui on compte vraiment. Au-delà de cet aspect, les RS ont modifié notre rapport aux gens, nous ont rendu peut être trop nombrilistes comme tu le dis. Malheureusement, je n’ai pas la solution à ce fléau à part peut être agir à notre propre échelle en faisant la part des choses et recommençant à envoyer des cartes postales et autres vieilleries si attendrissantes…

    Amicalement,
    une lectrice du jour et peut être pour toujours

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  4. J’ai 200 ans comme toi, préférant prendre le temps d’appeler les amis qui me manquent, dire aux gens que j’aime que je l’es aime mais face à face, écrire des textes de mon cru plutôt que de me contenter des formules « bateau » … J’ai 200 ans et j’en suis heureuse !

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  5. Merci pour ce chouette billet Oui les réseaux sociaux c’est tout un monde… a pars. Je me suis rendue compte récemment que je pouvais « échanger » sur les réseaux sociaux avec une cousine et ne plus savoir quoi lui dire quand j’étais en face d’elle Je me suis sentie mal Là fois d’après nous avons eu un super échange IRL et ça m’a rassurée que ce lien virtuel se prolonge dans la « vraie » vie. Comme tu le dis si bien, c’est bien plus authentique. En tout cas, c’est ce à quoi j’aspire.

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  6. Il y a quelques temps, sur fb j avais mis que plus on avait de moyens de communiquer, moins on le faisait. Je suis très présente sur ce réseau social là et quand je laisse un mot pour dire que ça ne va pas, ce sont toujours les copains et copines d enfance, leurs parents ou les copinettes pour certaines devenues amies très proches avec lesquelles on s appelle parfois, surtout l une d entre elles, qui laissent des commentaires, sont présents. Les amis réels semblent ne pas vouloir voir et d ailleurs ce sont les derniers qui s inquietent de mes absences. Et ce constat est à double tranchant
    Il fait de la peine mais il montre qui est là au moins avec un mot qui me fera me sentir – seule. Au lycée, j avais une amie avec laquelle je passais des heures au téléphone (payant … ), alors qu on était toute la journée ensemble en cours. Maintenant les appels illimités pourraient simplifier la vie mais c est fini. Et le pire c est que ça a déteint sur moi. Je prends mon téléphone uniquement pour mes parents à qui je parle chaque jour parce que c est précieux. j essaie de me remettre aux petites cartes postales ou quand je fais des mandalas, selon la tournure qu il prend, je me dis que telle personne l aura dans sa boite. Avec une écriture pourrie mais au – une écriture qui ne sort pas de mon PC. je suis aussi nostalgique et j étais plus heureuse avant en amitié quand c’était plus réel. Là j ai plus de contacts humains avec des personnes qui ne m ont jamais vues. Une amie qui était proche avant mais qui prefere la compagnie de twitter donc je ne la dérange pas avec son super joujou, a découvert que j étais en couple. Ça fait 1 an ce mois-ci que je l ai rencontré. avant elle aurait fait partie des 1eres à le savoir, en sautant sur mon téléphone pour lui dire. Mais je n avais pas envie. Je voyais bien que twitter était son nouvel ami, avec toutes les publications qu elles relayaient sur FB.
    Ça me rassure de ne pas me sentir seule en tant que centenaire…

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  7. Je n’ai pas de RS (excepté Pinterest, mais je ne l’utilise pas comme RS) et ça me va très bien ! Maintenant je vois les gens tous sur Instagram et Sanpchat et Twitter et autres, tout le temps pour beaucoup, et je trouve ça un peu bête, de « zapper » sur des photos d’inconnus, comme ça, tout le temps, sans même parler à ceux qui les entourent parfois.
    Si mes amies veulent me joindre, c’est SMS ou MMS ou appel. J’appelle souvent mes amie pendant plus d’une heure, et c’est très sympa.
    Ton article est génial en tout cas 🙂

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  8. J’avoue que je ne me sens pas trop concernée par tout ça.
    J’ai bien fb mais que depuis 4 ans.. et encore les gens ne savent rien de moi, là dessus. Que tu sois mon ami ou non, tu vois la même c’est à dire RIEN. Je ne partage rien et je l’utilise simplement pour messenger en fin de compte.

    Il m’arrive de temps en temps d’écrire des cartes postales, des lettres. Et en fin de compte, je perds l’envie parce que les gens ne daignent même pas te dire « merci pour la carte, je vais bien ».
    Les seules lettres en fin de compte que j’écris, c’est pour mon homme.

    Je ne suis pas vieille et j’utilise des méthodes vioc et je m’en fous :3 Je me sens bien dans mes baskets de cette manière 🙂

    Belle article en tout cas 🙂 très intéressant 🙂

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  9. Je crois qu’on a le même âge : 200 ans.
    Je trouve cela dingue qu’on mesure si l’on va bien par rapport aux nombres de post sur les réseaux sociaux. Je n’arrive pas à comprendre que l’on annonce grossesse, mariage et tout autre évènement privé par un simple post facebook…
    Je suis dépassée et pourtant j’ai 27 ans. Bel article que je partage totalement.

    A très vite

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  10. J’utilise moins les RS – je les aime bien mais à bonne distance. Ca m’avait choquée quand des inconnus sur twitter m’avaient demandé si je fêtais la St Valentin tout ça parce que je ne l’exposais pas sur les réseaux. C’est dingue. Tu as tellement raison sur tout même si on peut certainement se blâmer.

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  11. Complètement d’accord avec toi, les réseaux sociaux ont une certaine utilité mais pour les évènements de la vie rien de mieux que de le faire de vive voix. Autant quand j’étais plus jeune je n’avais pas du tout le même rapport, autant aujourd’hui si on me souhaite mon anniversaire sur mon mur facebook pour moi ça n’a aucune valeur. J’y passe de moins en moins de temps de toute façon, je trouve que les infos qu’on y trouve ont perdu en qualité (bonjour les algorithmes pourris) et que c’est clairement une perte de temps.

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  12. Bjr
    Pour ma part j ai tout laisser de côté quasiment à part pour répondre à ton post trouver sur upday
    Plus de fb ou autre Twitter etc etc….
    J ai même changer complètement de vie ou tout mon confort est devenu un bout de terrain que je cultive pour me nourrir
    Ainsi je retrouve de vrai contact humain j insite à la rencontre et aux dialogue devant un petit verre un thé ou un café
    Quand je regarde le monde aujourd’hui je suis effaré de nous voir nous être humain être devenu de vrai machine de vrai robot oppresser par cette vie de fou tant relationnelle que monétaire ou matérielle
    L être humain dans son vrai sens n existe plus ou se fait rare
    Je regrette mes années bi centenaires et je m attache à les retrouver

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  13. Bonjour,
    Merci pour ce témoignage bien écrit, sur lequel je suis tombé un peu par hasard. Il est rare que je laisse un commentaire, mais là j’en ai eu envie. Je partage tout à fait ton point de vue, de mon côté je n’ai que FB, et encore depuis peu. Il me sert uniquement à militer et à prendre position sur des questions de société. Je n’y poste rien de personnel. Mais je commence à trouver que j’y passe trop de temps… Fermer FB et oublier ? J’y ai pensé mais j’y trouve aussi mon compte… Par exemple c’est ainsi que j’ai repris contact avec des amis d’enfance un peu délaissés. Eh oui je fais partie de la caste un peu surannée des fidèles en (vraie) amitié !
    Au final je me dis qu’on peut peut être en faire un usage raisonnable…
    Au plaisir de lire d’autres billets aussi bien écrits.
    Bien à toi.

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    1. Bonsoir Martin, merci beaucoup pour ton message. Les humains de la société actuelle sont-ils capables d’être raisonnables? Je préfère le croire que d’être trop pessimiste. Le tout est de savoir se fixer une limite et d’en avoir conscience…Belle soirée et à bientôt, Cristina

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  14. Coucou Cristina,

    moi aussi j’ai 100 ans apparemment !!! Je trouve que le monde est devenu trop virtuel au détriment de la vraie vie, des vrais gens, des vrais rapports humains.
    Je me souviens, il y a 2 ou 3 ans, lassée de tout cela justement, j’ai décidé de supprimer mon compte facebook. Je me souviens que peu de temps après, une copine m’avait envoyé un sms me demandant ce qui m’arrivait car elle pensait que je l’avais blacklistée. Je lui avais alors répondu qu’il ne m’arrivait rien de spécial, que j’avais seulement supprimé mon compte car j’en avais marre de facebook. Elle m’avait simplement répondu « ah » comme si c’était la chose la plus absurde au monde….. Depuis je n’ai plus jamais eu de ses nouvelles, comme de pas mal d’autres personnes avec qui je communiquais sur ce réseau. Et c’est tant mieux, car ça m’a permis de voir avec qui les liens étaient vraiment sincères et solides.
    Encore merci pour cet article si juste.
    Sabrina

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  15. Bonjour Jeanne Calmant. Comment vas tu ?

    Blague à part. J’avoue que je me reconnais tout à fait dans le fait de prendre des nouvelles de mes amies par facebook, voire sms, plutôt que d’appeler… Honte à moi. Mais d’un autre côté, je n’ai jamais été très accro au téléphone (on ne tombe pas forcément au bon moment, surtout quand il y a des enfants) et en fait, maintenant avec le bouc, du coup, je garde mieux le contact avec mes amis.
    Ensuite, moi, ce qui me « choque » surtout, c’est au restaurant quand je vois les gens accrochés à leurs réseaux et ne pas s’intéresser aux personnes qui sont avec eux… J’ai un peu de mal.

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  16. Je suis comme Fabien, je vis ma vie ici et maintenant et putain que ça fait du bien. Dans les réseaux sociaux j’avais toujours une impression d’inachevé. Il m’est arrivé de tellement être proche avec certaines personnes que je ne pouvais pas voir, qu’on en ressentait de la frustration. On finissait par quitter le réseau et se parler par mail, parce que ce qu’on avait à se dire était trop perso et les RS ont leurs limites. Ces gens, seraient sûrement devenus des amis dans la vraie vie mais la distance a fait que c’était impossible. A côté de ça, combien de fois je me suis pris la tête avec des crétins qui essayaient de m’imposer leur point de vue en me dénigrant ou en me rabaissant (jusqu’à atteindre le point Godwin des fois). Les RS sont un peut le bar du coin, où des beaufs se croient tout permit. Maintenant, je fuis les RS, pour ma santé mentale et physique (lol). Et puis il y a cette procrastination à regarder défiler des posts, souvent sans intérêt, quel gâchis tout ce temps de vie perdu ! Il faut faire un sacré tri sur les RS, Ils peuvent être formidable, j’y ai fait des super rencontres, mais je peux les compter seulement sur les doigts d’une main. De toute façon, ils ne remplaceront jamais le vrai contact, à moins qu’on trouve un moyen de se téléporter !

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